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 Un peu d'histoire !!

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KRISKA

KRISKA


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MessageSujet: Un peu d'histoire !!   Un peu d'histoire  !! EmptyDim 16 Mar - 10:19

Edité le mars 01, 2008, 09:00 BG
Remise à jour mars 06, 2008, 11:01 BG

Source BNR Radio Bulgarie


Panaïot Hitov, le grand voévode bulgare

Nous marquons cette année le 90ème anniversaire de la mort de Panaïot Hitov, un de nos voévodes les plus légendaires, appelé le Tsar des émigrés bulgares. Il est né en 1830 à Sliven, dans le sud de la Bulgarie. Sous l’étendard de ses détachements combattent certains des militants les plus illustres pour la libération nationale du joug ottoman de cinq siècles comme Vassil Levski, Hadji Dimitar, Stoïan Papazov, le père Jéliou. Vingt ans durant Panaïot Hitov organise des attaques surprises dans la Stara planina, conclut un pacte avec la Serbie et avec les voévodes monténégrins, aide les organisations des émigrés bulgares en Valachie et à Belgrade qui combattent pour la libération de la Bulgarie. Son ami et compagnons de lutte Guéorgui Rakovski qui tente le premier à élaborer une stratégie globale pour mettre en œuvre la tactique des détachements armés, appelait Hitov le principal voévode bulgare.

Panaïot Hitov et son compagnon spirituel Filip Totiuo sont les voévodes bulgares les plus accomplis. Le point culminant des compagnies armées qui combattent pour la libération nationale est intimement lié à leurs noms depuis la fin des années 50 à la fin des années 60 du 19ème siècle. Plus tard c’est Vassil Levski, l’Apôtre de la liberté qui prend la tête des luttes de libération nationale. Levski applique une tactique diamétralement opposée – il préconise la création d’un réseau de comités révolutionnaires pour déclencher une insurrection de toutes les populations.

Panaïot Hitov âgé de 38 ans à cette époque est parfaitement conscient que les petites compagnies de haïdouks ( rebelles) ne sont pas en état de tenir tête à la puissante machine militaire de l’Empire ottoman. Il conclut des accords secrets avec des voévodes étrangers dans le but d’élargir la marge de manœuvre de la tactique des tchetniks (les membres de ces compagnies armées). Malheureusement cette idée se solde par un fiasco total. S’appuyant sur sa longue expérience, Panaïot Hitov arrive à la conclusion que l’Insurrection d’Avril de 1876 est condamnée d’avance et c’est pourquoi il refuse d’y souscrire.

Malgré le pogrome sanglant de cette révolte, elle ouvre « une plaie incurable » dans le cœur de l’Empire ottoman et prépare le terrain à la Guerre russo-turque de 1877 – 1878 qui aboutit à la libération de la Bulgarie. Panaïot Hitov prend une part active à la guerre comme volontaire, il connaît bien le terrain et les sentiers secrets et ses conseils sont une aide précieuse pour les unités russes qui réussissent à traverser sans problème la Stara planina. Le commandement russe décerne deux ordres à Panaïot Hitov.

Après la Libération le voévode intrépide participe activement à la vie politique du jeune Etat bulgare. Il se rappelle ses années de jeunesse, et entre dans une organisation qui se fixe pour objectif la réunification de la Bulgarie du Nord et du Sud, séparées en vertu du Traité de Berlin de 1878. Hitov apporte une grande contribution personnelle à la Réunification de la Bulgarie en 1885 et à la défense du pays dans la Guerre serbo-bulgare de la même année. Russophile convaincu, il devient en 1892 trop gênant pour les gouvernants qui le jettent en prison. Il doit sa remise en liberté au geste des citoyens qui collectent 5 mille leva, une somme énorme pour l’époque, pour obtenir sa libération sous caution. « Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je serais jeté en prison par mes compatriotes !» - s’exclame-t-il avec beaucoup d’amertume. Il meurt à 88 ans après avoir écrit son autobiographie, intitulée « Mes périples dans la Stara planina et les récits de la vie de certains voévodes bulgares anciens et actuels »


Mariana Parvanova
Version française : Assen Zidarov
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