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 Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne

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KRISKA

KRISKA


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MessageSujet: Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne   Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne EmptyDim 18 Fév - 9:28

Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne !
Traduit par Mandi Gueguen
Publié dans la presse : 6 février 2007
Mise en ligne : mercredi 14 février 2007
source : Le courrier des Balkans

La Bulgarie s’apprête à organiser ses premières élections européennes. Entre opérations anti-corruption et disputes électorales, la campagne est bien lancée. Les citoyens, quant à eux, ne semblent pas se passionner pour cette échéance pour va pourtant consacrer l’entrée des députés bulgares au Parlement européen.

Par Tanya Mangalakova


Après avoir longtemps été de simples observateurs choisis par le parlement de Sofia, dix-huit eurodéputés bulgares siègent actuellement au Parlement de Strasbourg. Avec l’entrée de la Bulgarie dans l’UE, les premières vraies élections européennes du pays ont été fixées au mois d’avril 2007.


A l’occasion de ces élections, 13 ONG bulgares ont, depuis le 22 janvier, lancé une campagne intitulée « Pour une parlement Européen propre - Bulgarie 2007 ». L’objectif principal est d’écarter du Parlement de Strasbourg des candidats corrompus, des personnages devenus millionnaires grâce à des activités peu transparentes ou d’anciens collaborateurs des services secrets du régime communiste.


Tous les candidats seront examinés selon six critères fondamentaux : ils ne doivent pas avoir collaboré avec la Darzhavna Sigurnost (les services secrets communistes) ; ils ne doivent pas avoir été condamnés pour corruption, ni avoir été mêlés à des affaires de conflits d’intérêt ; ils ne doivent pas présenter des différences substantielles entre leurs revenus déclarés et leur train de vie réel ; ils ne doivent pas avoir de dettes envers l’état et enfin ils ne doivent pas avoir changé de formation politique à chaque retournement électoral.


Si un des candidats ne réunit pas tous ces critères, les ONG à l’origine de l’initiative sont prêtes à distribuer au moins un million de tracts pour informer les électeurs.


« Des ex-agents des services secrets, des personnes qui ont fait partie de la nomenklatura et de nouveaux riches aux origines douteuses ont été élus au Parlement de Sofia. Il est inacceptable que cela se répète lors de l’entrée de la Bulgarie dans l’UE », a déclaré dans une conférence de presse le sociologue Vasil Kadrinov, représentant de la Coalition pour l’organisation Honest Government Foundation. « Deux députés socialistes du parlement européen représentent le lobby de la Darzahvna Sigurnost : Evgenii Kirilov et Mladen Chervenyakov. Ce dernier a l’été dernier proposé que les archives des services secrets soient scellées pour les 120 années à venir. On ne sait pas si le parti socialiste les a envoyés à Strasbourg pour représenter la Bulgarie ou bien les intérêts de ce lobby », a ensuite conclu Kadrinov.

« Tourisme électoral » et autres histoires

Au Parlement de Sofia, les députés bulgares mettent des semaines et des mois à accoucher de la nouvelle loi électorale pour les élections européennes. Le principal problème concerne les milliers de Turcs de citoyenneté bulgare qui vivent et travaillent aujourd’hui en Turquie et qui jouissent de la double citoyenneté. Ce phénomène est qualifié par certains de « tourisme électoral ».


Pendant la campagne électorale, ces citoyens votent en masse pour le Mouvement pour la Liberté et les Droits (DPS), parti qui représente les intérêts de la minorité turque en Bulgarie et qui est un des principaux partenaires de l’actuelle coalition du gouvernement. Les médias ont souvent rapporté des cas d’autobus partis de Turquie et « errants » en Bulgarie pour amener des passagers vers les bureaux de vote.


L’opposition de droite a proposé au Parlement d’exclure du vote quiconque ne pouvant justifier un séjour en Bulgarie ou dans un autre pays de l’UE dans les trois ou six derniers mois. « Nous nous préparons à élire le Parlement européen, pas le Parlement turque », a déclaré Krasimir Karakachanov, le leader du mouvement nationaliste, VMRO.


Selon lui, les votants devraient uniquement être issus des pays de l’Union Européenne et non de pays étrangers. Il faisait directement allusion à la Turquie. Il a ensuite demandé que le vote devienne une obligation « pour éviter que les intérêts bulgares soient aux mains de partis populistes représentant les minorités ».


Le 24 janvier, les députés du gouvernement, les socialistes, les « monarchistes » de l’ex-souverain Simeon Sakskoburggotski et les représentants du DPS ont refusé de limiter le « tourisme électoral ». « Dans ce cas, a déclaré Remzi Osman, député du DPS, les citoyens seraient privés du droit sacré d’élire leurs propres représentants ».


Le professeur Michail Kostantinov, mathématicien, analyste et promoteur de la campagne « Pour un Parlement Européen propre - Bulgarie 2007 », a souligné qu’en cas de « tourisme électoral » et d’une faible participation, le parti socialiste et le DPS seraient les plus avantagés. « Ces deux partis auront à Strasbourg beaucoup plus d’influence que leur base électorale réelle », a déclaré Kostantinov, en ajoutant que « le vote massif en Turquie et le ‘tourisme électoral’ provoquent un déséquilibre des forces et nuisent à la démocratie et démotivant beaucoup de citoyens bulgares à se rendre aux urnes ».


La possibilité de voter depuis l’extérieur du pays fut introduite en 1990. Beaucoup d’États européens ne prévoient pas la double citoyenneté, mais la Bulgarie autorise les multiples citoyennetés.


La question du vote des 65 000 « Turco-Bulgares » élude le problème de la faible participation. Beaucoup de Bulgares perçoivent l’eurodéputé comme une figure abstraite ayant la possibilité de passer du temps à l’étranger et de gagner un salaire enviable en euro. Selon un sondage de la société MBMD, seuls deux millions d’électeurs ont l’intention de se rendre aux urnes pour les élections européennes. Le Parti Socialiste Bulgare devraient obtenir sept sièges. Le GERB, la nouvelle formation du maire de Sofia, Boyko Borisov devrait en obtenir 5, devenant ainsi la seconde force du pays devant les nationalistes d’Ataka, qui gagneraient trois sièges. Pour finir deux sièges iraient au DPS et un au mouvement de droite du SDS.


Ataka au parlement européen

Le leader d’Ataka, Volen Siderov, a déclaré que son parti comptait gagner au moins quatre sièges à Strasbourg. Dimitar Stoyanov, âgé de 23 ans et seul membre d’Ataka déjà présent au parlement européen, a été un des vingt députés issus de sept pays européens qui ont crée le groupe parlementaire d’extrême droite « Identité, Tradition, Souveraineté ». Celui-ci est dirigé par Bruno Gollnish du Front National français (FN), actuellement en attente d’un jugement en France pour des déclarations niant l’Holocauste.


En Bulgarie, les médias ont repris un article de l’Indipendent du 16 janvier dernier (haine envers les Rroms, négation de l’holocauste, xénophobie, homophobie, antisémitisme : les nouvelles forces politiques de l’UE) où étaient rapportées quelques unes des déclarations de Dimitar Stoyanov. Dans l’une d’entre elle, il attaque « l’establishment hébraïque », dans une autre il accuse les parents rroms de prostituer des petites filles de douze ans.


Le fait est qu’avec l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union Européenne, de nouvelles formations ont fait leur entrée au Parlement. Elles ont pour la première fois rendu possible la création d’un groupe parlementaire d’extrême droite à Strasbourg. Celui-ci aura même un budget de 1.3 millions d’euros par an. En Bulgarie, de nombreux commentateurs ont critiqué les initiatives d’Ataka, en soulignant la mauvaise publicité que l’entrée du parti dans le groupe d’extrême droite fait à Sofia.


Maintenant que le groupe est formé, beaucoup se demandent comment fera le jeune nationaliste Stoyanov pour s’accorder avec ses collègues du parti roumain « Romania Mare » qui soutiennent que la localité touristique et portuaire de Balchik sur le littoral bulgare de la Mer Noire, appartient en réalité à la Roumanie ?


Dernière minute : le Parlement exige trois mois de résidence en Bulgarie

Le 14 février, le Parlement a adopté un texte limitant le droit de vote aux Bulgares qui ont résidé en Bulgarie ou dans un pays membre de l’UE durant les trois mois précédant les élections. 111 deputes ont voté pour le text, 55 contre et 44 se sont abstenus. Les députés du parti turc, le Movement pour les Droits et Libertés, ont quitte la salle en signe de protestation.
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emilia




Nombre de messages : 439
Date d'inscription : 07/02/2006

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MessageSujet: Re: Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne   Bulgares, aux urnes pour l’Union européenne EmptyDim 18 Fév - 13:28

il va y avoir un moment de destabilite politique ici
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