France-Rila écrit à Nicolas SARKOZY / RILA SPRING

Faites suivre cet infos à tous vos contacts s'il vous plait. FAites la parvenir à des associations, à des journalistes, à des politiques...

Si cette lettre se médiatise énormément, on peut espérer sauver Rila. Nous pouvons vous la faire parvenir en anglais, en bulgare ; en word et en PDF.

SAUVONS RILA !

Association France – Rila
124, route du Suzon
38260 BOSSIEU
courriel : france.rila@gmail.com
http://www.france-rila.fr


Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l’Elysée
75008 PARIS


Lettre ouverte à
Monsieur Nicolas Sarkozy,
Président de la République française


Monsieur le Président de la République,

Le plus important territoire protégé de Bulgarie – la montagne de Rila – est en ce moment même massacré par des travaux totalement illégaux, au mépris des lois bulgares et européennes. En dépit de tous les faits et documents qui prouvent que la construction dans la région des Sept lacs de Rila est illégale, les autorités bulgares ne font absolument rien pour arrêter les travaux et enquêter sur les délits commis. Ce drame du Parc National de Rila n’est que l’un des nombreux crimes écologiques qui défigurent à jamais la Bulgarie.

L’association France-Rila a été créée en réponse à l’appel des organisations non-gouvernementales bulgares unies au sein de la coalition « Agissons pour une nature pérenne en Bulgarie ». C’est donc pour soutenir plus de 30 organisations écologiques bulgares, et au-delà tout un peuple, que nous sollicitons votre intervention afin de placer le respect de l’environnement au cœur de l’amitié franco-bulgare. Nos objectifs apparaissent d’ailleurs clairement dans nos statuts :

« Le but de l'association «France-Rila» est la protection du Parc National de Rila en Bulgarie, notamment au moyen de publications ou par l’organisation d'événements internationaux centrés sur le patrimoine naturel, scientifique, artistique et culturel bulgare. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la construction européenne et se propose comme une occasion de tisser des liens d’amitié entre les peuples. » (Extrait de déclaration en préfecture.)

Le 4 octobre 2007, vous déclariez à la communauté française de Sofia : « Je souhaite que la France soit extrêmement présente en Europe de l’Est». Ce même jour, vous invitiez les étudiants de l’Université de Sofia à faire « de l’Europe l’endroit où l’on respecte le mieux les règles environnementales ». Vous invitiez également ces étudiants à saisir « l’enjeu environnemental pour en faire un grand enjeu européen ».

Monsieur le Président, vous avez été entendu!

Un appel à l'aide a été envoyé au monde depuis la Bulgarie (annexe 1). Nous y avons répondu par la création de notre association activement impliquée, aux côtés des jeunes Européens bulgares, dans la préservation des exceptionnelles richesses naturelles de la Bulgarie. Malgré les faits convaincants et les protestations de milliers de gens à travers toute la Bulgarie, la destruction de biotopes continue en toute illégalité.

Les écologistes bulgares affirment que nombre de massacres écologiques sont engagés par des sociétés off-shore douteuses aux propriétaires et à l’origine des capitaux inconnus, qui investissent dans des projets touristiques en toute illégalité, usant de corruption et d’intimidation (annexe 2). Comme le soulignaient les journalistes de Arte, être militant écologiste en Bulgarie est une vocation risquée (émission Zoom Europa en annexe sur DVD).

Le 27 octobre 2007, l’association de protection de l’environnement Za Zemiata a emmené des représentants des médias sur les lieux des travaux illégaux à Rila. Un groupe d’hommes est soudainement apparu, proférant des menaces de mort contre les écologistes et les journalistes. Les défenseurs de la nature se sont fait agresser, l’un d’eux a même été hospitalisé. Cette agression a eu lieu en présence de policiers qui n’ont pas réagi. La police n’a rien dit aux voyous mais a clairement expliqué à l’assistance que la prochaine fois, elle pourrait ne pas arriver à temps (annexe 4). Pouvons-nous tolérer de tels actes en Europe ?

Ce genre d’évènements contraint les écologistes bulgares à demander un soutien international afin de pouvoir sauver les richesses naturelles du pays, mais aussi pour garantir leur propre sécurité. Faute d’une aide rapide, c’est un pillage économique et écologique que nous laisserons se perpétrer à notre porte. Car c’est cela que signifient la main mise sur Rila et son exploitation sans scrupules au nom des profits privés ; alors que les défenseurs de la nature ambitionnent un tourisme écologiquement responsable garant d’un développement durable pour la Bulgarie.

Le combat pour le Parc National de Rila est tout à fait emblématique de la situation, c’est un point de cristallisation des enjeux juridiques et écologiques. A ce sujet, neuf associations écologiques internationales s’y sont engagées : BirdLife International, Scottish Natural Heritage, Mountain Protection Commission, Union Internationale des Associations d'Alpinisme, Euronature et WWF. Ces dernières viennent tout juste de présenter devant les institutions bulgares une protestation officielle contre les projets de construction à Rila. Elles réclament du pouvoir bulgare qu’il prenne ses responsabilités en mettant fin aux activités illégales dans le Parc National de Rila, mais aussi dans la zone "Rila-buffer", qui devait faire partie du réseau Natura 2000.
Alors qu’un étudiant bulgare vous questionnait sur les axes politiques que vous estimeriez prioritaires lors de la présidence française de l’Europe, vous évoquiez notamment une politique de l’environnement ambitieuse.

J’ai la joie de vous informer que l’Est et l’Ouest se sont unis autour de votre vision de l’Europe. L’association France-Rila travaille activement à la préservation du plus grand parc naturel de Bulgarie. Nous souhaitons donc, nous aussi, l’arrêt immédiat des travaux illégaux et le reclassement de Rila avec la zone « Rila-buffer » dans le réseau Natura 2000, dont celle-ci a été exclue pour d’obscures raisons immobilières, au mépris des critères scientifiques de protection de la biodiversité (annexe 3).

Monsieur le Président de la République, nous vous prions de mettre la puissance et la volonté politique de la France en mouvement afin de préserver le Parc National de Rila. Il n’est besoin que de faire respecter le droit. Cette initiative, très certainement, renforcera l’amitié entre la France et la Bulgarie. Les Bulgares d’aujourd’hui, mais aussi les générations futures, sauront se souvenir de cette aide providentielle de la France qui affirme à présent ses valeurs universelles en éclairant les enjeux environnementaux européens mais aussi planétaires.

Nous sommes absolument déterminés à tout mettre en œuvre pour préserver les trésors écologiques de la montagne de Rila. La criminalité écologique menace aujourd’hui la viabilité de notre planète. Le saccage éhonté de la Bulgarie est un scandale économique, politique et environnemental. Nous espérons de vous un acte politique courageux dont la portée marquera à jamais le destin de l’Europe. Monsieur le Président de la République, au nom du peuple bulgare qui se voit spolié de ses richesses par des sociétés économiquement douteuses et écologiquement criminelles, nous vous demandons d’intervenir personnellement pour sauver le Parc National de Rila du massacre dont il est actuellement l’objet.

Nous avons déjà pris contact avec l’Ambassade de Bulgarie à Paris. Nous allons également saisir le Parlement Européen, aujourd’hui même. Nous alerterons évidemment les médias, les associations écologiques, les fédérations de sports de montagne, etc.

Très bientôt, la traduction en bulgare et en anglais de cette lettre sera entre les mains de tous les acteurs engagés de par le monde dans la protection du Parc National de Rila. Des milliers de Bulgares, d’Européens, d’humains vous regardent le cœur plein d’espoir…

Compte tenu des nombreuses infractions au droit écologique européen, nous souhaitons que le financement européen de la Bulgarie pour l’environnement soit suspendu le temps que le gouvernement bulgare prenne ses responsabilités vis-à-vis de la protection de ce même environnement. Le Parc National de Rila est le cas le plus urgent, mais malheureusement il n’est pas le seul. Selon les informations que nous tenons des associations écologiques bulgares et des publications dans la presse, l’application des Directives européennes des oiseaux et des habitats est compromise tant par un pouvoir exécutif qui a déterminé l’étendue du réseau Natura 2000 en Bulgarie en fonction des projets d’investissement et non en fonction des faits scientifiquement établis, que par un pouvoir judiciaire totalement inerte face aux nombreuses données d’abus de biens sociaux, de conflits d’intérêts et de détournement des fonds européens au sein des institutions. En ce moment même, des promoteurs construisent dans des territoires protégés faisant déjà partie du réseau Natura 2000, sans la moindre réaction des autorités compétentes. Peut-être faudrait-il ne pas craindre de brandir de plus graves sanctions pour provoquer une telle réaction !

Car la corruption de tel ou tel fonctionnaire est une question d’affaires intérieures de chaque pays membre de l’Union Européenne, mais les principes fondamentaux de l’Etat de droit sont notre affaire à tous : au nom de notre avenir commun, nous devons faire preuve de courage et les défendre chaque fois qu’ils sont violés et où que cela se passe au sein de l’Union Européenne.

Nous espérons vivement qu’une fois encore, la France aura ce courage, montrant ainsi une voie plus juste au monde.

Monsieur le Président de la République, recevez l’expression de notre très haute considération ainsi que nos salutations les plus distinguées.


Pour l’association :
David MORAND
Président de France-Rila





Annexes :
Annexe 1 : Appel à l’aide de la Bulgarie.
Annexe 2 : Lettre de la Coalition « Agissons pour une nature pérenne en Bulgarie », adressée à Europol et au Groupe des Verts au Parlement Européen.
Annexe 3 : Stoppons un crime écologique : situation écologique et juridique du Parc National de Rila. (Document de synthèse réalisé par France-Rila)
Annexe 4 : DVD : Bulgarian ski complex threaten Rila national parc
Annexe 5 : DVD : Emission Zoom Europa sur Arte.

votre lutte est louable,mais je ne pense pas que sarkosy(ou d'autres d'ailleurs) feront quelque chose.en france(méme la greve de la faim d'un député n'a rien changé à la destruction de la vallée d'aspe dans les pyrenees,c'est la aussi un drame écologique qui se jouait,mais les intetrets financier(europeens surtout) sont pasés outre.

c/c:
COMITE DES HABITANTS Accous, lundi 09 janvier 2006 POUR LA VIE EN VALLEE D’ASPE

Somport poids lourds Maîtrisons notre avenir ! Monsieur le Président de la République Palais de l’Elysée 55, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Ouverture du tunnel du Somport aux camions de matières dangereuses.

Copie faite à Monsieur Claude Gaubin, Sous-Préfet des Pyrenées Atlantiques à Oloron.

Monsieur le Président de la République,

Le tunnel du Somport sera bientôt ouvert aux camions de matières dangereuses. Certes, ouvrir le tunnel à ce trafic évitera le passage par le col du Somport et le parc National des Pyrénées. Mais, comme pour les camions de marchandises, cela engendrera une augmentation de leur nombre, de leur tonnage et des risques accidentels...

Nous nous permettons de vous rappeler quelques données :
Le transport de matières chimiques représente aujourd’hui, selon nos relevés, 20% du trafic poids lourds dans la vallée d’Aspe. La DDE vient de faire une enquête sur ce thème. Elle est certainement disponible.
La route est dangereuse pour les camions. C’est un constat ( 9 accidents de PL depuis l’ouverture du tunnel.)
Elle passe au cœur de 5 villages (Urdos, Cette-Eygun, Bedous, Asasp-Arros, Gurmençon) et en bordure immédiate des autres.
Elle est mitoyenne du Gave sur des dizaines de kilomètres.
C’est une zone de montagne ; En cas d’accident les polluants se concentreraient en fond de vallée.
L’environnement de la vallée d’Aspe présente des caractéristiques rares et fragiles.
Une enquête récente a montré que le risque d’accident d’un camion de matière dangereuse était la préoccupation principale des Aspois interrogés. (réunion sur l’eau et le gave en vallée d’Aspe)

Nous sommes contre l’ouverture du tunnel du Somport aux matières dangereuses et le passage de celles-ci en vallée d’Aspe ; La position de l’Etat semble malheureusement différer, mais les citoyens et les valléens ne pourraient comprendre que dans ce contexte rien ne soit prévu et fait pour protéger de ces risques les populations et l’environnement de la Vallée d’Aspe ? Rappelons qu’à nos portes les autoroutes Saragosse/Jaca et Bordeaux/Pau entrerons en service en 2010. Ceci dans le contexte général d’un doublement du trafic des camions prévu d’ici 2O15.
Cela entraînera une très forte augmentation des enjeux et des risques en Vallée d’Aspe.

Nous pensons que cette augmentation de circulation va à l’encontre du développement des atouts de la vallée, de sa vitalité ainsi qu’à l’encontre de la sécurité de tous ; Nous sommes très surpris de voir autant d’investissements de sécurité dans le tunnel et rien au cœur des villages pour les populations locales.

Pour ces différentes raisons nous vous demandons de ne pas autoriser le passage des matières dangereuses par le tunnel du Somport et par la Vallée d’Aspe. Dans le cas contraire, nous souhaiterions savoir ce que vous prévoyez pour protéger les populations et l’environnement de la Vallée d’Aspe ?

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer Monsieur le Président de la République, nos salutations distinguées.

Pour le comité des habitants, le président Bernard LECLERCQ


..........maintenant c'est a l'est des pyrenees,dans le canigou(pourtant site classé) que tout va etre dévasté....que faire ??

Que faire ?

Agir, au lieu de penser aux batailles perdues.

David